Un animal avec bébé à la maison, bonne idée ou danger ?
Le savez-vous ? DYS* , TDAH2*, TSA*, les troubles du neurodéveloppement (TND), touchent 1 enfant sur 6 en France. Chez…
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Je trouve mon agenceLe savez-vous ? DYS* , TDAH2*, TSA*, les troubles du neurodéveloppement (TND), touchent 1 enfant sur 6 en France. Chez Babychou Services, des intervenants formés et expérimentés, les gardent au quotidien avec bienveillance.
Fortes de leur expérience personnelle, Léandra, Evelyne, Mathilde et Carine, vous partagent leurs conseils et astuces pour accompagner au mieux ces enfants, qui demandent avant tout d'être écoutés et compris.
Effet de mode ? Manque d'éducation ? Ni l'un, ni l'autre, les troubles du neurodéveloppement ont pour origine le dysfonctionnement de certaines zones du cerveau, affectant le langage, la coordination, la mémoire ou l'attention. Avec comme conséquences des difficultés de concentration, d'apprentissage, une hypersensibilité ou encore une hyperactivité. Parfois décelées tardivement, ces troubles bouleversent souvent le quotidien des familles.
Dans le cas de troubles DYS, l'enfant doit mobiliser une énergie colossale pour traiter les informations : lire une phrase, comprendre une consigne ou encore copier un mot peut s'apparenter à un véritable marathon cognitif. Les enfants TDAH peuvent quant à eux, avoir du mal à filtrer les stimuli, maintenir leur attention ou encore rester immobiles. Pour les enfants TSA, ce sont souvent les interactions sociales et les changements imprévus qui les perturbent.
Léandra, 27 ans, intervenante au sein de l'agence Babychou Services de Méru, en sait quelque chose. Elle même diagnostiquée TDAH, elle garde un petit garçon au profil très proche du sien : "Il est très facilement distrait, gigote sans arrêt, ne tient pas en place. Mais attention, ce n'est pas de la désobéissance, ni de la méchanceté ! Son cerveau va juste trop vite... Il peut parfois être un peu "brut de décoffrage". Un tel comportement demande vraiment d'aller voir plus loin". Ce regard sans jugement est partagé par Evelyne, de l'agence Babychou Services de Vannes, nounou depuis 45 ans : "Ce qui peut alerter, c'est souvent quand le langage ne se développe pas bien ou au contraire trop bien, un balancement régulier, une gêne par rapport au bruit environnant, des colères répétées... Il est important d'observer, mais sans interpréter trop vite. Un avis médical reste indispensable pour poser un diagnostic".
Carine, qui totalise 16 années en crèche et intervient pour l'agence Babychou Services de Libourne, est maman de 5 enfants, dont l'un avec un TSA. Elle évoque également la tendance de ces enfants à repérer les mêmes gestes ou attitudes face à certaines situations - c'est la stéréotypie - mais aussi le développement de certaines phobies.
Mathilde, 23 ans, éducatrice spécialisée, qui totalise 6 ans d'expérience dans la garde d'enfants et l'accompagnement d'adultes handicapés, est chargée du suivi des intervenantes en CAP au sein de l'agence Babychou Services de Montpellier. Elle souligne l'hypersensibilité de ces enfants : "Quelque chose qui peut paraître banal pour nous, peut être perçu comme une agression." Ces signes, souvent repérés par les parents et par ces intervenantes expérimentées avant même l'école, constituent de précieux indices. Et toutes quatre martèlent avec forces : "en cas de doute, le mieux est de consulter un spécialiste pour un bilan dédié. Car une fois diagnostiqués, suivis et traités, ces enfants se sentirons mieux et pourront progresser".
La patience, l'écoute, mais aussi la stabilité, l'adaptabilité et l'anticipation sont des alliées essentielles. Les routines, les repères et les transitions claires sécurisent ces enfants, alors que l'imprévu les déstabilisent.
Pour Carine, la première rencontre avec les parents est déterminante : "Avant la première garde, je prends le temps de discuter longuement avec les parents, afin qu'ils me communiquent un maximum d'éléments sur leur enfant". Un sentiment partagé par Evelyne : "Ces premiers échanges sont primordiaux, car ils permettent de connaître, les petites manies, mais aussi les goûts et appréhension des enfants. Maîtriser et respecter ce protocole évite de contrarier l'enfant et crée un cadre rassurant".
La compréhension passe aussi par des détails qui peuvent sembler anodins : savoir qu'un enfant TSA déteste le bruit de l'aspirateur, ou qu'un autre a besoin de retrouver ses jouets dans un ordre précis, peut faire la différence et permet à l'enfant de se sentir bien, écouté et en confiance.
Les crises sont souvent l'expression d'un débordement émotionnel que l'enfant n'arrive pas à exprimer. Pour nos quatre babychousitters, la clé réside dans l'anticipation et le calme.
Il est impératif ne pas aller à l'affrontement. On en dit pas juste non, on explique pourquoi, et, lorsque cela est possible, on essaie de proposer une autre solution, à un autre moment : "maintenant ce n'est pas possible, mais tout à l'heure, après les devoirs, tu pourras". Cela permet de désamorcer en amont certaines crises. Et lorsqu'elle éclate, j'invite généralement un enfant TDAH à s’asseoir un instant seul, car j'ai remarqué qu'il est plus facile pour ces enfants (et ma propre expérience me l'a démontré) de "redescendre" lorsqu'ils sont seuls et qu'ils ont la possibilité de se recentrer", explique Léandra.
Le recours aux outils sensoriels est également une bonne piste. Carine a ainsi confectionné avec les enfant un tube sensoriel : "il s'agit d'un tube transparent que l'on remplit de glycérine et dans lequel on met des paillettes et des petits objets que l'on scelle. C'est un objet que l'enfant peut remuer lorsqu'il est en crise, qui l'aide à revenir au calme. Les activités manuelles, comme le dessin ou la cuisine, fonctionnent aussi très bien".
Et après la crise ? Mathilde souligne l'importance d'échanger avec l'enfant pour analyser ce qu'il s'est passé : "je m'isole avec lui et j'essaye de comprendre le pourquoi du comment (qu'est-ce qui t'a gêné / contrarié?), et d'en tirer avec lui des conclusions. Cela nous permet, à lui comme à moi, de mieux cerner l'élément déclencheur, pour le désamorcer les fois suivantes".
Un enfant porteur d'un trouble de neurodéveloppement a besoin d'être encouragé. La valorisation de la réussite, même de petites choses, nourrissent son estime et renforcent sa motivation. Il est toutefois important de tracer un cadre clair et d'être attentif lors des activités, ces enfants n'ayant parfois pas conscience du danger.
Ainsi, Léandra mise sur le jeu pour capter l'attention des enfants TDAH : "Ranger sa chambre par exemple, devient un challenge chronométré : dix minutes, top chrono ! C'est ludique et efficace, ainsi si la demande n'est pas considérée comme une punition ou quelque chose d'embêtant. Les enfants TDAH adorent la stimulation, il faut la transformer en moteur".
Carine, enfin, souligne l'importance de veiller, avec ces enfants souvent hypersensibles, à ne pas stopper brutalement une activité, mais plutôt de chercher à les attirer en douceur vers une autre source d'intérêt".
Evelyne livre son astuce s'agissant des devoirs : "Il est relativement facile de transformer les devoirs en quelque chose d'amusant, pour ne pas buter l'enfant. Par exemple, on révise les tables de multiplications sous forme de jeux, on fait des maths et on encourage la lecture en préparant un gâteau à l'aide d'une recette, etc. Ainsi les devoirs ne sont pas considérés comme un moment désagréable ou une punition".
Au-delà des devoirs, il y a tout un tas d'outils et d'activités particulièrement adaptés aux enfants porteurs de TND, comme certains jeux de société (le pendu, les mots croisés ou fléchés...). Et pour permettre à l'enfant de bien assimiler la notion de temps, on peut aussi mettre en place un tableau répertoriant les différentes activités de la journée, avec des gommettes à coller une tâche est terminée. Cela leur sert de repère, ils savent ce qu'ils ont à faire et quand, ce qui les rassure", complète-t-elle.
Elle-même dyslexique, Léandra dévoile également ses quelques conseils pour aider ces enfants dans les devoirs : "On peut leur proposer de lire avec une règle, qui permet de bien suivre les lignes et donc de ne pas manquer de mots. On peut aussi encourage l'apprentissage par la chanson : il est ainsi plus aisé de retenir les informations contenues dans les paroles, porté par le rythme de la chansonnette".
Toutes quatre s'accordent sur la nécessité de bien accompagner, conseiller et soutenir les parents comme les enfants. "Certains parents se sentent perdus, culpabilisent ou éprouvent un sentiment de honte. Il ne faut pas ! L'enfant n'est pas difficile, il a juste besoin d'un environnement qui lui corresponde. D'où l'importance du dépistage. Un enfant suivi, compris, progressive plus vite", précise Evelyne.
Mathilde, elle-même dyslexique, dysorthographique et dysgraphique, regrette des diagnostics parfois tardif : "Aujourd'hui encore, on ne sait pas toujours bien reconnaître les DYS. Or si les enfant ne sont pas diagnostiqués tôt, ils peuvent parfois "traîner" cela pendant des années, et être en situation d'échec scolaire, voire de conflits avec la famille. Un diagnostic précoce permet d'éviter de perdre un temps précieux".
D'une façon générale, la communication avec les parents est essentielles pour agir et parvenir à des résultats. Des outils tels qu'un cahier de liaison ou des messages WhatsApp s'avèrent ainsi très utile à tous, pour bien comprendre et adapter le quotidien de ces enfants.
En conclusion, on retiendra le positivisme de Léandra, qui dit souvent à ces enfants : "Prends le TDAH comme une véritable force. C'est ce qui fait ta différence !"
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